Gabriel SCHMITZ
Né à Dortmund (Allemagne), en 1970
Dans son atelier, prennent corps et âme des personnages qui sont à la fois exotiques par leur physique, mais proches et contemporains par l’expressivité des sentiments qui leur donnent chair. Ses visages silencieux nous parlent subtilement d’une recherche de la vérité de l’être. Gabriel SCHMITZ expose très régulièrement en Europe depuis 1991.
œuvres
EXPOSITIONS & FOIRES
VIDÉOS
BIOGRAPHIE
FORMATION1990 – 1994 : Ecole d’Art d’Edimbourg, Ecosse
1994 – 1995 : Master d’Art Européen, Ecole d’Art de Winchester, Angleterre et Barcelona, Espagne
EXPOSITIONS INDIVIDUELLES
Espagne : Barcelone (Galerie Barnadas, Espace Culturel La Destilleria, Galerie Esther Montoriol, Galerie 22, Igualada, Galerie Safia, Galerie Ambit, Euskal Etxea) ; Girone (Galerie Can Marc) ; Madrid (Galerie Rayuela) ; Salamanque (Birdland)
Etats-Unis : Philadelphia (Pringle International Art)
France : Paris (Galerie Arcturus)
Norvège : Oslo (Galerie Ramfjord)
Royaume-Uni : Edimbourg (Filmhouse Gallery) ; Londres (Hirschl Contemporary Art)
EXPOSITIONS COLLECTIVES
Espagne : Barcelone (Galerie Ambit, Galerie Safia, Galerie Esther Montoriol, Galerie Barnadas) ; Madrid (Galerie Rayuela)
Etats-Unis : New Jersey (MANA Contemporary) ; Philadelphia (Pringle International Art)
France : Paris (Galerie Arcturus)
Norvège : Oslo (Galerie Ramfjord)
Royaume-Uni : Edimbourg (Ash Gallery, « Passage-a travelling group show », Leone Cockburn Gallery) ; Londres (Hirschl Contemporary Art)
Singapour : Singapour (Barnadas-Huang Gallery)
FOIRES
Belgique : Brussels AAF 16
Danemark : Copenhagen Art Fair
Espagne : Art Madrid, Foire d’Art Actuel, Madrid ; Artexpo 03, Barcelone
Etats-Unis : Miami Art Fair, Miami ; Scope New York Art Fair, New York
France : Lille Art Fair, Lille (Galerie Arcturus); ST-Art 05, Strasbourg (Galerie Arcturus),
Italie : MiArt, Art Fair, Milan
Royaume-Uni : Glasgow Art Fair, Ecosse ; « Art 99 », Hirschl Contemporary Art, Londres
Singapour : Singapore AAF
COLLECTIONS PUBLIQUES
Royaume-Uni : Cooke and Carpmael, Londres; Royal Crescent Hotel, Bath
INSTITUTIONS
2018 : ESKFF-Residence, Mana Contemporary, New Jersey
2016 : ESKFF-Residence, Mana Contemporary, Miami
2015 : ESKFF-Residence, MANA Contemporary, New Jersey
2011-2012 : Collaboration “D’une page blanche”, Ballet contemporain, Marché aux Fleurs, Barcelone
2007 : “Quant temps fa que som aquí?”, Résidence à l’Hopital universitaire de Bellvitge, Barcelone
2003 :“Pasarela/Silencio”, installation au Centre de Création “L´Animal a l´esquena”, Girone
1998 : Série “Temporada d´Opera 98/99”, programme annuel de l’Opéra Liceu, Barcelone
1996 : « Territoires », Centre Culturel Can Felipe, Barcelone
BIBLIOGRAPHIE
2018 : Gabriel Schmitz, « (I don’t) Dance », livre d’artiste, The Folio Club, Barcelone
2016 : « Gabriel Schmitz, Être ému par une image », Galerie Arcturus, Paris
2014 : « Gabriel Schmitz, Un autre jour, un autre lieu », Galerie Arcturus, Paris
2012 : Gabriel Schmitz, « Viaje a Japón », carnets de voyage, The Private Space-Books, Barcelone ;
« Gabriel Schmitz, Le choix de l’humain », Galerie Arcturus, Paris
2010 : « Gabriel Schmitz, A l’œil nu », Galerie Arcturus, Paris
2008 : « Gabriel Schmitz, Que reste t’il ? », Galerie Arcturus, Paris
2006 : « Gabriel Schmitz, Huile et temps sur toile », Galerie Arcturus, Paris
2004 : « Gabriel Schmitz, Entre les yeux et les mains », Galerie Arcturus, Paris
Presse – Articles : Le Miroir de l’art, l’Officiel des galeries, Azart, La Vanguardia, El Punt, El Periódico
PRESSE
Écrits
Gabriel SCHMITZ s’est formé dans plusieurs pays : dans son Allemagne natale, à Edimbourg (Ecosse), Salamanque et Winchester (Angleterre) ; un parcours artistique qui a abouti à une œuvre suggestive, dans la lignée de l’expressionnisme Allemand, avec une touche métaphysique.
Pour Gabriel SCHMITZ, peindre est un moyen d’introspection qui lui permet de se connaître et de communiquer. Son œuvre révèle une préoccupation humaniste, étant centrée sur la figure humaine, généralement féminine, afin de représenter des états d’introspection dans un langage subtil et lyrique. Il s’intéresse à l’enregistrement de la vie à travers le langage du corps (l’expression des visages, des mains apparemment déformées et exagérées en premier plan, des regards en retrait, des pieds en mouvement…) en tant qu’il détient cette gestuelle fugitive et éloquente qui exprime un état d’âme autant qu’une préoccupation.
Suivant de près d’autres formes d’expressions artistiques comme le cinéma, le théâtre, la danse, la musique ou la photographie, desquelles il s’inspire, il reprend dans son œuvre des impressions et des fragments de moments vécus, enregistre les « expériences du voyage ». Mais ce qui le fascine particulièrement c’est la grammaire gestuelle de la danse et le portrait à la fois de la beauté et de la fugacité de poses harmonieuses, déclinées sur plusieurs variations.
Capter le mouvement au naturel est un de ses thèmes dominants, que ce soit en danse, des gens qui marchent ou courent ou la cadence du repos. Il peint le geste comme une pause silencieuse, un accord en suspens qui paradoxalement semble se poursuivre. Son œuvre respire une certaine tristesse, même dans l’exaspération frénétique dans laquelle sont immergés ses danseurs. Il pense qu’il y a une vérité plus profonde et plus complexe dans la tristesse que dans la joie. Son œuvre attire et séduit au premier regard, touche le spectateur parce que chacun de nous est impliqué dans le thème caché de toute son œuvre : le temps qui va pénétrer l’être. Ses peintures sont des peintures du temps, du mouvement et du silence. Tous les arts dignes de ce nom recherchent l’harmonie des contraires, l’exact point de rencontre, après Baudelaire, de l’éphémère et de l’éternel, le point d’inflexion qui joint les choses contraires, et Gabriel SCHMITZ peint avec l’impulsion qui tente d’immobiliser le mouvement, de fixer les moments fugitifs, de détenir le temps.
« Peindre c’est l’espoir de défier le principe de la perte », explique-t-il. Plus de trente journaux dessinés sont les témoins de cette impulsion de l’artiste à contrecarrer la mort par un travail passionné.
Les tons dramatiques correspondent bien à cette vision, une palette austère de tons froids avec quelques touches de couleur, intense et réfléchissante : bleus, gris, du rouge vif, des verts sporadiques et surtout du noir, intense et élégant. A travers le contraste du noir et du blanc ou du noir et du bleu (qui donne une certaine vibration), des personnages flous et des parties du corps surgis de fonds indéfinis, un peu comme de l’eau (avec des lignes occasionnelles de peinture courante), vus sous un angle commun au cinéma et à la photographie, créer une réalité émotive.
Une part de cette réalité forme aussi l’originalité de ses formats et parfois l’incorporation subtile de collages dans son œuvre.
Gabriel SCHMITZ étudie la figure humaine dans ses multiples expressions, et surtout les Africains. Il peint des êtres solitaires et sensuels, qui transmettent à la fois de la force et de la tension et également une certaine anxiété, assez attirante, des êtres qu’il évoque, même s’il y a généralement un point de départ concret, de souvenir et d’imagination, les représentant tels qu’ils sont révélés par la mémoire.
En ce sens ses peintures sont des traces de l’expérience.
Par Montse GISPER – Sauch I Viader