Vera MERCER

A VENIR
2026 : Munich Bavaria National Museum
2026 : Brot/ Breadmuseum Ulm
2025 : Retrospective ZAK Berlin Spandau
2024 : Group show Museum Marktoberdorf
2023 : Highlights Munich, With Elka Jordanow Galerie

DERNIERS EVENEMENTS
Museum Kaiserslautern,
Museum Passau,
Bayer Erholungshaus Leverkusen
Villa Heike Berlin
Brotmuseum Ulm (Breadmuseum)

BIOGRAPHIE (sélection)
1936 : Née à Berlin
1958 : Formation de photographe
Mariage avec l’artiste suisse Daniel Spoerri
Déménagement à Paris, contacts avec les Nouveaux Réalistes
1960 : Amitiée avec Eva Aeppli, compagne de Jean Tinguely
Années 1960 : Portraits d’artistes dont Marcel Duchamp Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely
Reportages sur Samuel Beckett, Marcel Duchamp, Andy Warhol, entre autres
Assistante des photographes Vogue
1973 : Après s’être séparée de Spoerri elle a déménagé à Omaha avec son deuxième mari, Mark Mercer.
Restaurateur French Café
2006 : Retour à la photographie de nature morte avec l’appareil photo 4×5, et le 8×10

EXPOSITIONS INDIVIDUELLES
2019 : Jeté! – (avec Daniel Spoerri), Künstlerhaus Marktoberdorf
2017 : Nature morte, Bayer/Kultur im Erholungshaus, Leverkusen
2016 : Vera Mercer Sensual joie de vivre et vanitas, Bikini Berlin, Berlin
2013 : Sherry Leedy, Kansas City
Exposition florale, Bernis
2012-2013 : Rheingalerie Bonn
2012 : Galerie Jordanow, Munich
2011 : H2Openspace, Trieste, I, Bemis Centre for contemporary arts, Omaha

EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
2020 : Vente aux enchères, Pinakothek der Moderne, Munich
Die Illusion der Wirklichkeit / Postes photographiques, Galerie Schlichtenmaier, Stuttgart
Les pensées montent comme des fleurs, Galerie Schlichtenmaier, Grafenau
Nature morte et pièces de jardin, Galerie Jordanow, Munich
2019 : MAGIC OF SILENCE / MAGIE DER STILLE, Johanna Brede Photokunst, Berlin
2018 : abBild, Graf & Schelble Galerie, Bâle, Suisse
2016-2017 : Blütenpracht, Neue Galerie Haus Beda, Bitburg
2016 : Mois de la photographie à Minsk 2016, Minsk,
Biélorussie
WHITE WORKS, Galerie Jordanow, Munich
2014 : WILD – Animals in Contemporary Photography, Fondation Alfred Ehrhardt, Berlin
2013 : 1ère Biennale des Artistes à la Haus der Kunst, Biennale des Artistes à la Haus der Kunst, Munich
2012 : Lost Paradise – Images de fleurs dans la photographie contemporaine Musée d art moderne Mönchehaus, Goslar
Beauté – Fleurs dans la photographie contemporaine, Tokyo Art Museum, Tôkyô
2011 : Fleurs – Fleurs dans l’art photographique contemporain, FO. NUK S Foto Kunst
Stadtforum,Innsbruck
Fleurs – Photographie contemporaine, Fondation Alfred Ehrhardt, Berlin
2010 : BEAUTÉ | Fleurs en photographie, Alexander Ochs Galleries, Pékin
BEAUTÉ The Flower Show, Artists’ Cooperative Gallery, Omaha

EXPOSITIONS EN MUSÉES
2020 : « Vera Mercer – Nature morte et photographie de portrait », Musée de la photographie Görlitz, Görlitz.
2015-2016 : « Vera Mercer – Nature morte », Musée Pfalzgalerie Kaiserslautern, Kaiserslautern.
2012 : « Nature Morte », Centro de las Artes de Nuevo León, Mexique.
2012 : « Nature Morte », Centro de la Imagen, Mexico City.
2011 : « Nature Morte », Centro Regional de las Artes de Michoacán, Zamora, Mexique.
2010 : Exposition au Museum of Nebraska Art (MONA), Omaha, États-Unis.
1998 : « Flores », Fototeca de Veracruz « Juan Malpica Mimendi », Veracruz, Mexique.

Je suis née à Berlin en novembre 1936. Mon père, Franz Mertz, était un décorateur de théâtre réputé et a probablement été mon influence la plus importante. J’ai obtenu mon diplôme de danse et de gymnastique et j’ai épousé l’assistant du directeur du théâtre, un jeune artiste suisse d’origine roumaine nommé Daniel Spoerri. Lui et son ami Emmet Williams étaient à l’époque très impliqués dans la création de la publication mensuelle Material Poesie Concrete. Peu de temps après, nous avons déménagé à Paris, où nous avions beaucoup d’amis qui ont été connus plus tard sous le nom de Nouveaux Réalistes. C’était une période très intéressante pour moi, et comme les peintres et les sculpteurs ont besoin de photographes, il était tout à fait normal que Jean Tinguely me demande de commencer par ses sculptures, de reprendre et de continuer la photographie. Cela semblait aussi avoir un rapport avec le théâtre.
Après la fin de mon mariage, ma carrière de photographe a progressé assez rapidement. J’ai travaillé avec Theater Heute et divers magazines scandinaves, et j’ai réalisé des reportages photo sur Beckett, Ionesco, Satyajit Ray, Andy Warhol, Norman Mailer, Marcel Duchamp et d’autres. Plus tard, j’ai travaillé pendant une courte période comme assistant de Peter Knapp, photographe pour Elle et Vogue à Paris. Mon intérêt constant pour les artistes et les sculpteurs m’a toujours tenue très occupée.
Au fil des ans, j’ai réalisé des photos documentaires pour de nombreux artistes, dont Eva Aeppli, Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle. En 1984, j’ai photographié et produit un livre sur les œuvres d’Eva Aeppli ; par la suite, j’ai créé une vidéo de sa collection à Omaha, Nebraska, qui a été présentée lors de sa rétrospective au musée Tinguely de Bâle en 2006.
J’ai réalisé ma première fresque photographique murale au début des années soixante, une expérience intérieur/extérieur pour le constructeur automobile Opel. Un autre grand mur de photos, créé à partir d’images prises pendant les derniers jours des célèbres étals du marché des Halles à Paris, a été achevé au début des années soixante-dix. Il a été installé dans notre premier restaurant, dans le Old Market d’Omaha, où j’avais emménagé avec mon second mari, Mark Mercer. À la fin, nous avons eu trois autres restaurants, et il me semblait que toutes mes photos avaient vaguement quelque chose à voir avec eux.
Plus tard, j’ai travaillé pour John Morford, un architecte et décorateur d’intérieur vivant à Hong Kong, qui a conçu de nombreux restaurants en Asie. En 1994, j’ai donc réalisé quatre grandes peintures murales pour l’hôtel Park Hyatt de Tokyo, dont l’intérieur avait été conçu par Morford et le bâtiment par Kenzo Tange. En 1996, j’ai réalisé deux séries de photos pour le Joyce Cafe à Exchange Square (au-dessus de la bourse de Hong Kong), également conçu par Morford, et deux autres murs de photos sur le thème des marchés de Hong Kong pour le Joyce Cafe à Nathan Road, Kowloon, dans le bâtiment Landmark conçu par Gio Ponti. Ont suivi les « Flower Photos » au Hyatt Seoul et, toujours avec Morford, la « Water Series » de 2004 pour le Plateau Spa du Grand Hyatt de Hong Kong et, en 2008, la « Vegetable Series » pour le Hyatt Seoul.
C’est également à cette époque que j’ai commencé à exposer mes photographies, principalement des tirages argentiques de la vie des cafés, dans des galeries. J’ai notamment réalisé plusieurs expositions personnelles au Mexique, à partir de 1998 à la Galeria de la Escuela Nationale de Pintura, Escultura y Grabado « La Esmeralda », à la Galeria « Rosana » à Mexico et à la Fototeca de Veracruz.
En 2005, j’ai commencé à réaliser les natures mortes numériques en couleur que je continue d’explorer aujourd’hui. D’une manière qui me ramène à mes premiers reportages photographiques, je travaille avec des objets que je trouve dans les marchés fermiers locaux et les étals de fleurs, bien que j’aie maintenant la chance d’avoir l’aide de deux chasseurs et d’un vendeur de fleurs dans ma recherche de sujets frais et intéressants. Les verres, la vaisselle et les autres objets de mes compositions sont des articles que j’ai collectionnés au fil du temps. Les photographies sont prises dans mes studios d’Omaha et de Paris, puis imprimées par mes soins à Omaha.
En 2007, je suis retournée au Mexique avec deux grandes expositions à Guanajuato et Merida présentant mes nouvelles natures mortes, suivies d’expositions au Centro de la Imagen, à Mexico, au Centro de las Artes Centenario, à San Luis Potosí, au Centro de las Artes Fundidora Monterrey, au Centro de las Artes de Michoacán, à Zamora, au Centro de las Artes Hidalgo, à Pachuca et, en 2012, au Centro Cultural Clavijero, à Morelia. Dans chacun de ces lieux, j’ai organisé de petits ateliers sur les natures mortes avec des étudiants universitaires, qui ont apporté à leur imagerie des aspects intéressants de leur propre culture locale.
En 2010, Matthias Harder de la Fondation Helmut Newton a organisé ce qui était pour moi une exposition très importante de mes portraits et natures mortes à la Kommunale Galerie de Berlin, en Allemagne, qui était accompagnée d’un catalogue (Kehrer Verlag). Le Bemis Center for Contemporary Arts à Omaha a présenté ma première exposition personnelle aux États-Unis en 2011. Elle a été suivie d’expositions individuelles à la Galerie Jordanow à Munich et au Werkhallen Obermann/Burkhard près de Bonn, en Allemagne.
L’Europe continue d’offrir des lieux d’exposition pour mes photographies. Deux sites à Trente, en Italie – le Castel Pergine et le Teatro Communale di Pergine – ont accueilli des projets photographiques distincts en 2014, et mon travail a été présenté chez Copetti Antiquari à Udine. Bien que ce ne soit pas la première fois que je participe à une foire d’art internationale, j’ai particulièrement apprécié ma participation à la foire d’art de Milan en 2015 et à l’exposition d’été SILOS Art Inside Venezia pendant la période de la Biennale. En plus d’un solo à l’automne à la Galerie Jordanow, j’ai été un artiste vedette au Musée Villa Rot près d’Ulm.
En novembre 2015, sous l’organisation du Dr. Britta E. Buhlmann, le Museum Pfalzgalerie Kaiserlautern a ouvert une grande exposition de 35 de mes œuvres. Il a récemment été annoncé que cette exposition voyagera en 2017 à Passau, où elle sera élargie à 55 estampes, puis à Leverkusen.
Ces dernières années, trois publications ont été réalisées. Vera Mercer : Particular Portraits, publié par Distanz avec des contributions de Matthias Harder et Uta Grosenick, présente mes activités dans le domaine du portrait depuis les années 1960 jusqu’à aujourd’hui. Un projet qui me ramène aux aventures culinaires, The Boiler Room : The Restaurant and Its People, est une réflexion sur l’art et l’atmosphère de l’établissement gastronomique que nous avons ouvert en 2012. Life, également publié par Distanz avec des essais de Britta Buhlmann et Matthias Harder, comprend mes photographies de natures mortes en couleur ainsi que de nouvelles images en noir et blanc isolant de nombreux objets qui apparaissent souvent dans mes compositions.